Chassez
Macron de l'Élysée – lutter pour un
gouvernement ouvrier !
Il
faut organiser la grève générale
illimitée pour écraser la « réforme
» des retraites
Forger
un parti ouvrier révolutionnaire,
léniniste et trotskyste
Le passage en force
de la « réforme » des retraites d’Emmanuel
Macron par le 49.3 de la Ve République
semi-bonapartiste n’est pas seulement
l’acte autoritaire d’un président qui se
veut « jupitérien », c’est une exigence du
système capitaliste en pleine décadence,
qui détruit systématiquement les acquis
des luttes ouvrières du passé. Ainsi, pour
faire échec à l’assaut du capital il ne
suffit pas de mener une lutte défensive et
purement « démocratique », il faut passer
à l’offensive contre le capitalisme. Avec
deux-tiers de la population de la France
opposée à la « réforme » qui menace le
mode de vie de tous les travailleurs, il
est bien possible de vaincre la macronie …
sur le chemin de la lutte pour la
révolution socialiste. Chassez
Macron de l'Élysée – lutter pour un
gouvernement ouvrier ! (26 mars
2023)
Du numéro actuel
L’Internationaliste
No. 10
(juin 2019)
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au numéro complet en pdf
La révolte des «
Gilets jaunes » et la lutte
pour la révolution
socialiste
Ça fait plus de six mois que les
premières manifestations des «
Gilets jaunes » en France ont eu
lieu. Des milliers de personnes
continuent de manifester. Une
répression féroce a réduit les
manifestations à un noyau dur et
une campagne de propagande
médiatique implacable a miné le
fort soutien initial du public,
mais la guerre de guérilla est
loin d’être terminée. La hausse
des taxes sur le carburant, qui
frappait particulièrement les
travailleurs, était la goutte qui
a fait déborder le vase. Dans
toute l’Europe, la malaise sociale
suite au krach financier de 2008
s’est traduit par divers
mouvements et partis populistes,
parmi eux les Gilets jaunes. Tels
mouvements multi-classes – de
gauche, de droite ou de centre –
ont un caractère bourgeois et ne
peuvent donc mener une lutte
révolutionnaire pour faire tomber
le capitalisme. Pour aller de
l’avant, il faut mobiliser le
prolétariat pour bouleverser l’axe
de classe de la lutte. La
situation exige une direction
ouvrière qui va au-delà du simple
syndicalisme: un programme visant
à unir l’ensemble de la classe
ouvrière et à rassembler les
retraités, les jeunes, les
chômeurs et les immigrés dans une
lutte de classe dure. La
révolte des « Gilets jaunes » et
la lutte pour la révolution
socialiste (6 juin 2019)
Un
gouvernement en guerre avec sa
population
Macron
et les fascistes (6 juin 2019)
La gauche
opportuniste à la remorque
des Gilets jaunes
Lorsque les Gilets
jaunes ont éclaté sur la scène,
c’était une aubaine pour la
masse de l’« extrême gauche »
française démoralisée. Les
différents courants
pseudo-trotskystes se sont
entraînés dans ce que les
bolcheviks de Lénine ont appelé
khvostisme, ou le suivisme,
l’art de pourchasser tout «
mouvement » actuellement en
vogue. Pendant que ceux-ci se
retrouvent à la remorque aux
Gilets jaunes, les léninistes
cherchent à scissionner ce
mouvement amorphe au travers les
lignes de classe, alignant les
masses laborieuses d’entre eux à
un mouvement ouvrier qui lutte
pour la conquête du pouvoir. La
gauche opportuniste à la
remorque des Gilets jaunes
(juin 2019)
La LCI
contre l’asile des réfugiés
au Québec
Le premier ministre du Québec
François Legault a annoncé son
intention de réduire l’immigration
de 20% cette année, par un moyen
ou un autre. Le Québec a un droit
de veto sur l’immigration globale,
mais pas sur l’entrée de réfugiés.
Ainsi, en plus d’annuler 18 000
dossiers d’immigration, Legault a
revendiqué que le gouvernement
québécois doit contrôler
l’immigration tout court. Le
journal en français de la Ligue
Communiste Internationale au
Québec et au Camada a écrit que,
alors que « la lutte pour que le
Québec ait son État indépendant ne
peut être dissociée de la lutte
pour contrôler ses frontières »,
par conséquant, « les
revendications menées en ce moment
par Legault pour rapatrier au
Québec les compétences du fédéral
sur l’immigration sont donc, de ce
point de vue, légitimes. » Donc la
LCI appuie ouvertement le « droit
», qualifié de « légitime », d’un
gouvernement bourgeois de refouler
les réfugiés afin de contrôler des
frontières d’un état indépendant,
lequel, d’ailleurs, n’existe pas !
Les marxistes authentiques
n’assument aucune responsabilité
quant à l’organisation de
l’appareil répressif de la
bourgeoisie lorsqu’ils soutiennent
l’appel à l’indépendance. La
position de la LCI est une
trahison aux principes
internationalistes du communisme.
La
LCI contre l’asile des réfugiés
au Québec (6 juin 2019)
L’arrestation de
la dirigeante du Parti des
Travailleurs algérien par le
régime militaire menace toute
la classe ouvrière
Libérez Louisa
Hanoune !
Jeudi 9 mai, Louisa Hanoune,
secrétaire générale du Parti des
Travailleurs (PT) algérien, a
été convoquée devant le tribunal
militaire de Blida à titre de
témoin dans le cadre d’une
enquête ouverte contre des
adeptes du clan Bouteflika, Mais
elle a ensuite été placée en
détention préventive sous
l’accusation non spécifiée «
pour atteinte à l’autorité de
l’Armée et complot contre
l’autorité de l’Etat ». Cette
arrestation arbitraire est une
attaque directe aux droits des
millions de personnes qui ont
manifesté ce derniers temps et
présage un durcissement du
pouvoir militaire. La Ligue pour
la Quatrième Internationale
exige la libération immédiate de
Louisa Hanoune. Libérez
Louisa Hanoune ! (12 mai
2019)
« Assemblée
constituante ? » Le
bricolage constitutionnel ne
mettra pas fin à la misère
capitaliste – Pour un
gouvernement ouvrier et
paysan !
Algérie : pour
la révolution ouvrière
contre le régime militaire
!
Il faut balayer
tous les clans de la
bourgeoisie et renverser le
système capitaliste !
Des centaines de milliers
d’Algériens sont descendus dans
la rue tous les vendredis, au
début pour exiger le départ du
président Abdelaziz Bouteflika,
et ensuite pour demander le fin
du « système ». On parle de la «
révolution du 22 février ».
C’est une illusion, toute comme
on a qualifié les soulèvements
qui ont renversé Ben Ali en
Tunisie et Mubarak en Egypte une
révolution, pour ensuite voir la
montée des islamistes, suivi par
le retour des militaires. On
scande, « Système dégage ». Oui,
c’est tout un système, pas
seulement un président ou un
clan. Et ce n’est seulement
l’absence de la « démocratie »
(bourgeoise) non plus. Après la
démission du président Abdelaziz
Bouteflika, dicté par les
généraux sous pression de la
rue, le pouvoir algérien est en
train de se regrouper. Ce
système de chômage massif et de
bas salaries, de répression tous
azimuts, s’appelle le
capitalisme, et pour le balayer
il nous faut une révolution
ouvrière, socialiste et
internationaliste. Algérie
: pour la révolution ouvrière
contre le régime militaire !
(24 avril 2019)
Contre
le « syndicalisme » d’état,
forger une direction
révolutionnaire (24
avril 2019)
Il faut s’unir
aux travailleurs dominicains
et américains pour vaincre
l’assault impérialiste
!
Révolte en
Haïti contre
l’austérité dictée
par le FMI
Le 6 juillet 2018, alors que
les Haïtiens regardaient la
Coupe du monde de football à
la télé, le gouvernement
droitier du premier
ministre, Jack Guy
Lafontant, a annoncé qu’il
avait décrété, dès le
lendemain, augmenter le prix
du carburant jusqu’a 50%. En
Haïti, un pays profondément
appauvri, qui souffre de
sous-alimentation
généralisée, cette
catastrophe constitue un
désastre pour plusieurs
millions de personnes
réussissant à peine à
survivre. Et il a été
commandé directement à
Washington. À la surprise de
personne – à part le
gouvernement haïtien et ses
seigneurs impérialistes aux
États-Unis – le pays a
explosé en signe de
protestation. En moins de 24
heures, le gouveernement
annonçait la « suspension »
de la hausse du prix du
carburant « jusqu’à nouvel
ordre ». Mais cela n’a pas
arrêté le soulèvement
populaire, puisqu’une grève
générale a mis fin aux
transports dans tout le
pays. C’était le plus grand
soulèvement en Haïti depuis
des années. Le soulèvement
de juillet a permis d’éviter
l’imposition de la hausse du
prix du carburant dictée par
le FMI… pour le moment. Mais
étant donné le puissant
ensemble de forces décidées
à maintenir Haïti sous
l’impulsion impérialiste,
les masses haïtiennes ne
peuvent gagner seules.
Construire une opposition
prolétarienne dans les
principaux pays
industrialisés est la
meilleure façon d’empêcher
les économistes
impérialistes arrogants
d’entreprendre leur
politique d’« accablage des
pauvres » en Haïti. Mais une
telle lutte de classe exige
une direction
internationaliste
révolutionnaire. Révolte
en Haïti contre
l’austérité dictée par le
FMI (août 2018)
|
Pas de
négociation possible avec la gang
Couillard-Coiteux –
Étendre la mobilisation au privé –
préparer une vraie grève
générale !
Il
faut paralyser le Québec pour battre
les briseurs de syndicats !
Seule
manière de balayer l’austérité –
renverser le capitalisme
Construisons un parti ouvrier
révolutionnaire !
Depuis plus d’un
an, les travailleurs du secteur public du
Québec se mobilisent pour se défendre des
exactions et de la politique d’austérité
anti-ouvrière du gouvernement libéral.
Après les mobilisations massives de la
Coalition Refusons l’Austérité et les
marches étudiantes du printemps, pendant
cet automne il y a eu toute une série de
grèves tournantes, manifestations et
piquetages à l’appel du Front commun
intersyndical. Suite au report des
journées de grève prévues pour les 1er, 2
et 3 décembre, et face au refus du
gouvernement libérale de négocier rien du
tout sur les salaires, il y avait une
journée de grève des 400 000 travailleuses
et travailleurs syndiqué-e-s du secteur
public le 9 décembre en conjonction avec
le déclenchement d’une grève de trois
jours des enseignant-e-s. Au cours de la
lutte, on a présenté pas mal de plans pour
redistribuer la richesse, pour « imposer
tous les revenus de façon équitable »,
etc. Tous sont voués à l’échec. Il n'y a
pas de solution à l'austérité sous le
capitalisme. La direction est décisive.
Pour une lutte jusqu’au bout il faut
remplacer la bureaucratie pro-capitaliste
avec une direction de lutte de classe et
forger un parti ouvrier révolutionnaire. Il
faut paralyser le Québec pour battre les
briseurs de syndicats ! (décembre
2015)
La guerre impérialiste engendre la
terreur islamiste
Après les
attentats à Paris : A bas l'état
d'urgence – États-Unis et la
France hors du Moyen-Orient !
Les abominables attentats coordonnés
contre la population civile dans six
endroits à Paris dans la nuit du 13
novembre étaient le retour de bâton
longtemps attendu de la campagne
impérialiste de bombardements en Irak et
la Syrie au cours des 15 derniers mois.
Les meurtres par l'État Islamique (EI)
dans la capitale française ont tué plus de
130 personnes et blessé plus de 400,
beaucoup desquelles restent toujours dans
l’état critique. C’était une attaque
contre les travailleurs du monde entier,
une terreur indiscriminée qui s’oppose
foncièrement à la lutte contre
l’impérialisme. Elle génère inévitablement
le chauvinisme de masse dans la population
ciblée, mettant musulmans et les immigrés
en particulier au risque, en France et
ailleurs, et sert d’excuse pour l’escalade
de la guerre impérialiste au Moyen-Orient,
ce que la France et les États-Unis ont
fait immédiatement. Les gangs islamistes
ont été financés et equipés pendant des
années par Washington et Paris. En plus,
le nombre de morts à Paris infligés par
ces « chiens de guerre » de l’EI qui ont
échappés le contrôle de leurs anciens
maîtres ne sont qu’une fraction de ceux
causées par les impérialistes, qui ont tué
des centaines de milliers de personnes au
Moyen-Orient. Le président français
Hollande a utilisé l’attaque pour imposer
un état d’urgence et pour
demander de nouveaux pouvoirs d’état
policier. Même avec des critiques
formelles, le gros de la gauche s'est plié
tacitement à l'escade répressive. Il faut
une direction révolutionnaire pour
mobiliser les travailleurs contre la
guerre et la répression, et pour défendre
les immigrés et réfugiés à risque ainsi
que les millions d'habitants d'origine
nord-africaine et du Moyen-Orient menacés
par les attaques racistes. Après
les attentats à Paris : A bas l'état
d'urgence – États-Unis et la France hors
du Moyen-Orient ! (19 novembre 2015)
A bas la loi raciste de
nationalité dominicaine –
Pour la solidarité des travailleurs
dominicains et haïtiens !
Arrêtons
l’expulsion des Haïtiens de la
République dominicaine !
Aux États-Unis et RD: pleins
droits de citoyenneté pour tous!
Mobilisation ouvrière contre les
déportations et les attaques racistes
À partir du 17 juin, le gouvernement de la
République Dominicaine a l’intention
déclarée de commencer l’expulsion massive
des Haïtiens et Dominicains d’origine
haïtienne. Sur la base d’une loi raciste
de nationalité, des centaines de milliers
de Dominicains ont été privés de leur
citoyenneté et sont à risque d’être
attrapé dans la rue, à leur lieu de
travail ou dans leurs maisons dans les
bidonvilles désespérément pauvres, et
jetés à l’autre côté de la frontière en
Haïti. Il y avait une manifestation
d’urgence devant le Consulat dominicain à
New York le 15 juin, où les
internationalistes ont appelé pour
l’action ouvrière contre les expulsions et
attaques racistes et pour les pleins
droits de citoyenneté pour tous qui
résident dans la République dominicaine
... et aux États-Unis. Les tensions
dominico-haïtiennes sont alimentées par
l’impérialisme US, qui avait érigé le
système d’importation de travailleurs
haïtiens pour faire le travail plus lourd
et éreintant en République dominicaine
lorsque les deux pays étaient sous
l’occupation américaine. Washington avait
aussi établi la police frontalière
dominicane dans le cadre de la
militarisation des frontières américaines.
La lutte pour l’unité des travailleurs
haïtiens et dominicains peut commencer à
New York, où des centaines de milliers
d’immigrants dominicaines et haïtiens sont
également privés de leurs droits par les
racistes lois d’immigration américaines. Arrêtons
l’expulsion des Haïtiens de la
République dominicaine ! (16 juin
2015)
Face
aux mesures de guerre du gouvernement
libéral de Charest, mobilisons les gros
bataillons de la classe ouvrière !
La grève
étudiante québécoise :
il faut vaincre l’attaque
capitaliste
Depuis plus de trois mois,
les étudiants et étudiantes du
Québec font la grève contre le
plan du gouvernement de Jean
Charest, du Parti Libéral,
d’imposer une hausse massive des
frais de scolarité. En ayant
mobilisé jusqu’à 300 000
grévistes, les étudiants ont
bouleversé la nation québécoise.
C’est la plus grande mobilisation
étudiante de l’histoire du Québec
et une des plus acharnées luttes
sociales au Canada des dernières
décennies. Elle revêt une
importance internationale
capitale, tout aussi comme la
grève étudiante de huit mois au
Chili l’année dernière. Ce sont
parmi les principaux combats
actuels contre la guerre
capitaliste contre l’éducation
publique, et contre les
travailleurs tout court. Pour en
finir avec la grève, Charest
faisait voter, en moins de 24
heurs, une loi speciale qui
constitue un lockout des grévistes
plus une loi matraque pour
interdire des lignes de piquetage.
Pour poursuivre une lutte
victorieuse contre cette offensive
internationale du capital, it faut
mener une lutte de classe qui
dépasse les limites de la fausse
démocratie bourgeoise qui se
révèle maintenant comme un État
policier, et forger une direction
basée sur un programme
révolutionnaire internationaliste.
La
grève étudiante québécoise : il
faut vaincre l’attaque capitaliste
(20 mai 2012)
Une
« déclaration de guerre » contre la grève
étudiante
Québec :
Mobilisons la force de la
classe ouvrière pour bloquer
la loi d’État policier !
La grève étudiante
combative au Québec, qui est déjà
rendu à son quatrième mois, est
sous attaque. Elle a été appelée
pour bloquer une hausse énorme
(initialement de 75%, ensuite
portée à 82%) des frais de
scolarité. Jusqu’à 300 000
étudiants ont bravé une répression
féroce, incluant plus de 1 600
arrestations. Le 17 mai le
gouvernement du Québec présentait
le Projet de Loi n ° 78, qui
constitue un lock-out contre les
étudiants et les enseignants, en
verrouillant les cégeps et les
universités en grève jusqu’à la
mi-août, et donne à la police un
pouvoir arbitraire d’interdire les
manifestations. C’est une attaque
frontale contre les droits
démocratiques et une menace pour
les syndicats : les mêmes
prétextes (blocage de l’accès)
utilisées pour interdire les
manifestations étudiantes peuvent
être utilisés ensuite pour
déclarer hors-la-loi les lignes de
piquetage des travailleurs. Les
trois principales fédérations
syndicales québécoises ont
condamné la nouvelle loi. Mais ce
qu’il faut en ce moment, c’est
l’action, une mobilisation dans
les rues, de paralyser Montréal et
d’autres grandes villes contre
cette abominable loi d’État
policier. Québec
: Mobilisons la force de la classe
ouvrière pour bloquer la loi
d’État policier ! (18 mai 2012)
Pour
gagner le bras de fer, il faut
mobiliser
la
puissance du mouvement ouvrier tout
entier
Québec : Lock-out à
Rio Tinto Alcan à Alma
Le 1er janvier 2012 les
patrons de l’aluminerie Rio Tinto
Alcan, située dans la ville
d’Alma, dans le nord-est du
Québec, ont déclenché un lock-out
afin d’étouffer sans pitié la
volonté de lutte des 787
travailleurs et travailleuses. Par
le moyen d’une augmentation
radicale de la sous-traitance, le
géant mondial de l’aluminium veut
réduire les salairea de plusieurs
centaines de travailleurs à moins
de la moitié de ce qu’ils
reçoivent actuellement. Les
travaeilleurs lockoutés ont reçu
beaucoup de gestes de solidarité,
mais ce qui compte ce sont les
actions. Il faudrait faire la
grève et occuper toutes les
installations de RTA au Québec et
dans le reste du Canada pour
couper la source de leurs profits.
Enchaînés par les tribunaux
bourgeois, les travailleurs ne
peuvent gagner que par une lutte
de class acharnée pour faire
valoir la loi des travailleurs sur
celle des patrons. Québec
: Lock-out à Rio Tinto Alcan à
Alma (20 février 2012)
L’E.U. profite du tremblement de terre
pour réoccuper le pays
Haïti: Solidarité
ouvrière, oui!
Occupation
impérialiste, non!
Arrêtez de bloquer
l’aide au peuple haïtien – Troupes US
et de l’ONU hors d'Haïti !
Le tremblement de terre du
12 janvier au Haïti qui a dévasté
la capitale, avec un bilan de plus
de 200.000 morts et 1,5 millions
de personnes sans abri, était
l’une des pires calamités
géologiques de l’histoire moderne.
Le séisme était une catastrophe
naturelle, mais le bilan
épouvantable des morts et la
destruction monumentale ont été
causés par le capitalisme et l’imperialisme. Alors, les
souffrances humaines ont été
considérablement aggravées par la
militarisation des secours et la
réoccupation d’Haïti par les
États-Unis. Plus d’une dizaine de
vols organisés par des
organisations humanitaires, qui
transportaient des équipes de
sauvetage, des tonnes de
médicaments et des hôpitaux de
campagne entiers, se sont vu
refuser l’autorisation d’atterrir
à Port-au-Prince par les
contrôleurs aériens militaires
américains qui ont pris le
contrôle de l’aéroport. Il
existait déjà des stocks
considérables de nourriture dans
des entrepôts en Haïti, mais les
militaires américains et onusiens
ainsi que les agences d’aide ont
refusé de les distribuer par peur
de « émeutes ». La vaste campagne
médiatique est une guerre de
propagande pour embellir l’image
de l’impérialisme américain. Cet
humanitarisme bidon est utilisé
pour masquer une nouvelle
occupation américaine d’Haïti.
Nous exigeons le fin de
l’occupation impérialiste de
Haïti, troupes US et de l’ONU hors
d’Haïti, et arretez de
refuser l’entrée aux réfugiés
haïtiens. Haïti:
Solidarité ouvrière, oui!
Occupation impérialiste, non!
(20 janvier 2010)
Pour l’action de la classe ouvrière
internationale contre les militaristes
israéliens, l'impérialisme américain et
ses pions arabes!
Massacre
sioniste :
Il faut briser le siège et
défendre Gaza!
Vers midi du 27 décembre, l’aviation
israélienne a lancé une attaque massive de
bombardement sur la bande de Gaza
densément peuplée. Plus de 270
Palestiniens ont été tués alors que des vagues d’avions de combat
F-16 et d’hélicoptères Apache fournis par
les États-Unis ont largués plus de 100
bombes. Les
militaires israéliens ont dit qu’ils
visaient des installations du Hamas, mais
bon nombre des morts étaient des civils
ont été tués, dont plusieurs enfants,
alors que les élèves venaient de sortir des écoles pour le
déjeuner. Les attaques sionistes sur les
zones du centre-ville étaient une tuerie
de masse délibérée. Le
massacre israélien a été réalisé avec la
pleine connaissance et le feu vert de ses
patrons impérialistes de Washington, ainsi
que des régimes client des États-Unis
comme l’Egypte.
L’Internationalist Group et la
Ligue pour la Quatrième Internationale
condamnent la tuerie de masse israélienne
dans la bande de Gaza et appellent à
l’action de la classe ouvrière
internationale dans la défense de Gaza et
du peuple palestinien, y compris pour
briser le siège. Massacre
sioniste
:
Il faut briser le siège et
défendre Gaza ! (janvier 2009)
Pour la défense révolutionnaire
de Cuba !
Libérez
les Cinq Cubains !
Le 5
juin, la 11ème Cour d’appel américaine, en Atlanta, a
confirmé la condamnation des « Cinq
Cubains » : René
González, Gerardo
Hernández, Ramón Labaniño,
Fernando González et
Antonio Guerrero. Les
Cinq ont héroïquement risqué
leurs vies pour défendre la
révolution cubaine contre les
attaques terroristes lancées à
partir du territoire des
États-Unis. Les procureurs
avaient présenté des preuves que
les Cinq avaient infiltré des
groupes terroristes
contre-révolutionnaires de
Miami. Mais, comme il
n’y avait aucune preuve qu’ils aient
commis un crime quelconque, les procureurs
ont lancé les accusations additionnelles
de complot en vue de commettre de l’espionnage
et un meurtre. Plusieurs
milliers
de
Cubains ont été abbatus pendant
presque un demi-siècle d’invasions, attentats à
bombe et assassinats par les
États-Unis et ses mercenaires gusano.
Les auteurs de la
destruction d’un avion de Cubana
Airlines en octobre 1976, qui a
tué les 73 personnes à bord,
Orlando Bosch et Luis Posada
Carriles, se promènent librement
dans les rues de Miami tandis
que les cinq héros cubains sont
emprisonnés pendant près d’une
décennie. Nous exigeons que les
Cinq Cubains soient
libérés maintenant même,
et que la base navale et centre
de torture de Guantánamo soit
retournée à Cuba ! Libérez
les
Cinq
Cubains ! (décembre 2008)
Il
faut construire un parti ouvrier
internationaliste !
Vaincre l’impérialisme
canadien en Afghanistan,
et « chez nous » !
Ça fait sept ans déjà que
l’armée canadienne participe pleinement à
la destruction de l’Afghanistan. Le Canada
y joue son rôle de commandant adjoint de
la force expéditionnaire impérialiste en
Afghanistan sur tous les terrains :
répression et massacres de la population
civile, la torture et la faim. Ce n’est
pas une question de politique, mais de
système. Que la mission du contingent
canadien soit désignée comme étant le «
maintien de la paix » sous l’égide de
l’ONU ou bien la poursuite de la guerre
contre les Taliban dans le cadre de l’OTAN
ne change en rien le caractère colonial de
cette occupation. Nous ne voulons pas que
les forces canadiennes sortent de
l’Afghanistan pour être déployés au
Congo…ou dans le village mohawk de
Kahnawake, à quelques kilomètres du
centre-ville de Montréal. L’impérialisme
canadien doit être vaincu, là-bas et ici
aussi, par la mobilisation ouvrière –
comme la grève contre la guerre des
dockers américains de la Côte Pacifique le
1er mai dernier. La guerre du gouvernement
d’Ottawa contre les peuples afghans est la
même guerre que les capitalistes mènent
contre les travailleurs et les peuples
opprimés dans ce pays.
Vaincre
l’impérialisme
canadien
en Afghanistan, et « chez nous »
(28 octobre
2008)
Dans les élections fédérales
canadiennes :
Aucun choix pour la
classe ouvrière
Il
faut forger un parti ouvrier
révolutionnaire !
Le 14 octobre, les électeurs
et électrices de l’ensemble du Canada sont
appelé-es aux urnes pour élire un nouveau
gouvernement bourgeois. La gauche
réformiste s’est mobilisée pour dénoncer
les politiques de droite du Parti
Conservateur et pour chasser ce dernier du
pouvoir en appelant à un « vote
stratégique » visant à «
bloquer la droite ». Il
ne fait pas de doute que le Parti
Conservateur de Stephen Harper est
profondément réactionnaire, mais le Parti
Libéral a été le pilier de la domination
de la classe capitaliste au Canada depuis
la Confédération de 1867. Ce sont les
libéraux qui ont mené une offensive tous
azimuts contre les acquis sociaux de la
classe ouvrière depuis les années 90. Le
Nouveau Parti Démocratique,
social-démocrate de droite et
anglo-chauvin jusqu’à la moelle, s'est
prononcé pour una coalition avec le Parti
Libéral, et le Bloc Québécois nationaliste
bourgeois soutient l’occupation de
l’Afghanistan par l’armée canadienne (tout
en y ajoutant quelques préoccupations «
humanitaires »). Les candidatures des deux
petits partis staliniens sont complètement
réformistes. La Ligue pour la Quatrième
Internationale ne soutient, même de façon
critique, aucun des partis qui présentent
des candidats à cette élection. La
véritable solution réside dans la
construction d’un parti ouvrier
révolutionnaire léniniste-trotskyste
visant à rallier les secteurs les plus
combatifs de la classe ouvrière à la tête
de tous les opprimés dans la lutte pour le
renversement du capitalisme. Élections
canadiennes
:
Aucun choix pour la classe ouvrière
(9 octobre
2008)
Pour la mobilisation ouvrière contre la
brutalité policière !
Montréal-Nord en flammes :
révolte de la jeunesse immigrante
L’assassinat d’un jeune
immigré, Fredy Villanueva, par des
policiers a provoqué la colère de tout
l’arrondissement de Montréal-Nord. Quand
ce ras-le-bol a explosé en flammes après
une marche de protestation, le quartier a
été investi par une armée de policiers
anti-émeutes. Le lendemain, les médias et
les politiciens bourgeois sont unanimes
pour vitupérer contre les jeunes immigrés
et défendre la police. Ensuite on a
intensifié le dispositif policier dans
cette zone connue comme « le Bronx
montréalais ». Même les nationalistes
petit-bourgeois de Québec Solidaire se
sont ralliés à cette sainte alliance
réactionnaire en déclarant « inacceptable
» la « violence » des jeunes en colère
(quant aux flics assassins, QS voulait seulement que
« la lumière soit faite » sur les
circonstances de la mort) ! Parmi
les organisations de gauche, il y avait
des dénonciations de la brutalité
policière et des gestes d’appaisement
(démission du maire de l’arrondissement)
ou des propositions d’une impossible «
démocratisation » de la police
capitaliste, mais aucune stratégie pour
une riposte de classe. Dans cette
situation critique, tout comme dans la
révolte de la jeunesse de la banlieue
française en 2005, il fallait organiser
une mobilisation ouvrière-immigrée pour
défendre les immigrés sous attaque
policière, et lutter pour des mesures
contre le chômage qui pointent vers la
seule solution réelle : la révolution
socialiste. Montréal-Nord
en
flammes : révolte de la jeunesse
immigrante (août 2008)
A New York une
manifestation pour protester contre la
persécution des travailleurs haïtiens en
République dominicaine
« Travailleurs
Haïtiens et Dominicains
unissez-vous! »
Le 7
août, plus de 75 personnes ont
participé à une manifestation
d’urgence à New York pour dénoncer
les atrocités infligées à des
travailleurs haïtiens qui résident
en République Dominicaine. C’était la première fois
depuis de nombreuses années que des
organisations qui représentent les
ressortissants des deux pays qui
partagent l’île antillaise s’unissaient
pour protester contre la
persécution raciste des Haïtiens
en R.D. Cet événement s’est
produit juste une semaine avant
l’inauguration du troisième mandat
au pouvoir du président dominicain
Leonel Fernández. Les appels
xénophobes (contre les étrangers)
de hauts fonctionnaires du
gouvernement ont suscité la
crainte que l’expulsion massive de
travailleurs haïtiens serait en
première place sur l’agenda du
président. Les groupes
participants étaient tous d’accord
que tout le monde en République
Dominicaine, ou aux États-Unis,
doit avoir les mêmes droits. L’Internationalist Group a
participé régulièrement à des
manifs mensuelles devant le
Consulat dominicain ainsi que dans
l’organisation de l’initiative de front uni du
7 août. «
Travailleurs Haïtiens et
Dominicains unissez-vous! »
(août 2008)
Des Haïtiens brûlés et tués à coups de
machette par des meutes de lyncheurs,
des dizaines de milliers expulsés par
l'armée
Arrêtez
la persécution des travailleurs haïtiens
en République Dominicaine!
Depuis le moi de mai 2005, une
vague de violence raciste et xénophobe
(anti-étranger) a déferlé sur la
République Dominicaine, incité par le
gouvernement dominicain, en ciblant les
travailleurs immigrés haïtiens ainsi que
les Dominicains à la peau foncée. C’est
n’est pas un incident isolé mais tout un
système d’esclavage virtuel dans les
plantations de la canne à sucre et plus
récemment dans les chantiers de
construction urbains. Chaque année, des
dizaines de milliers d’hommes, femmes et
enfants sont ramassés par des soldats et
sommairement expulsés en Haïti. En même temps, les
autorités refusent à fournir des documents
d’identité, et même pas des certificats de
naissance, aux enfants nés en République
Dominicaine dont les pères
sont d’origine haïtienne.
Ensuite, a cause de leur condition de «
sans-papiers », ils se font refuser l’entrée
à l’école.
Alors que la gauche a été enchaînée par le
nationalisme des deux côtés de la
frontière, il faut exiger
les pleins droits de citoyenneté pour
tous et lutter
pour
mobiliser
des travailleurs dominicains et haïtiens contre la frénésie chauvine. Arrêtez
la
persécution
des travailleurs haïtiens en République
Dominicaine ! (août 2008)
Pour les
pleins droits de citoyenneté pour tous les
immigrants !
Il faut construire un parti ouvrier
internationaliste !
Québec
: question nationale et montée du
chauvinisme anti-immigrant
Le
dernier an et demi au Québec a été marqué
par la montée de la droite politique
représentée par l’Action Démocratique du
Québec (ADQ) et par une crise identitaire
autour des fameux « accommodements
raisonnables ». La
droite nationaliste représentée par l’ADQ
– mais aussi par une partie du mouvement
indépendantiste québécois – a soulevé le
spectre d’une supposée menace pour les
« valeurs québécoises »
représentée par les immigrants
non-occidentaux et plus particulièrement
musulmans. Les
léninistes-trotskystes s’opposent à toute
mesure discriminatoire basée sur la langue
et l’origine ethnique, en même temps que
nous prenons parti pour l’indépendance du
Québec. Nous appuyons les
femmes qui ont osé quitter la voile, et
nous nous opposons à l’interdiction par
l’État capitaliste et impérialiste du
foulard islamique et d’autres symboles
religieux, ce qui ne peut que servir à
l’exclusion discriminatoire. Nous
revendiquons les pleins droits de
citoyenneté pour tous les immigrants et
immigrantes et ce sans condition. L’oppression
historique du peuple québécois et la
discrimination que la langue française a
subie au Québec comme dans le reste du
Canada pendant des décennies ne peuvent en
aucun cas servir de justification à la
volonté des nationalistes bourgeois du
Parti Québécois de restreindre l’accès des
non-francophones à la vie politique. Québec
:
question
nationale et montée du chauvinisme
anti-immigrant (juillet 2008)
L’action
ouvrière historique des dockers de
l’ILWU montre la voie
Grève contre la
guerre paralyse les ports aux USA
Le Premier Mai, tous
les ports de la Côte Ouest des
États Unis ont été fermés pour
exiger la fin de la guerre et de l’occupation
d’Irak et
Afghanistan par les USA. Cette
grève historique réalisée par les
dockers du International Longshore
and Warehouse Union (ILWU) est la
première fois de l’histoire
qu’un
syndicat américain a arrêté le
travail contre une guerre
américaine. Les bases du syndicat
ont défié les arrêts de l’arbitre,
qui les avait ordonné, deux fois,
à ne pas débrayer. Ils ont
surmonté aussi les capitulations
de la direction de l’ILWU,
qui dès le départ ne voulait pas
cette grève, essayait de l’édulcorer
et tremblait devant les menaces d’action
legale en même temps qu’elle
agitait le drapeau américain. L’association
des
employeurs
maritimes (PMA) a déclaré que la
paralysation du travail par les dockers
le Premier Mai était une « grève illégale ».
Cepandant, avec tous les soufflements
des port-paroles du patronat, les
travailleurs portuaires ont indiqué la
voie à suivre pour vaincre la guerre
impérialiste par la mobilisation de la
force de la classe ouvrière. La grève du
Premier Mai des dockers contre la guerre
était un premier pas, une indication de
ce qu’il faut
faire pour renverser les fauteurs
de guerre à Washington. Cette
action « symbolique » avait
un effet même en Irak, ou les
travailleurs des deux ports
irakiens ont paralysé le travail
en solidarité avec l’ILWU.
Mais ce n’était
qu’un
début. Ce qu’il
faut, n’est
seulement l’action
industrielle, mais surtout une
offensive politique contre
Démocrates et Républicains, les
partis associés de l’impérialisme
USA, pour construire un parti
ouvrier de lutte de classe. Grève
contre
la
guerre paralyse les ports aux USA
(mai 2008)
Pour des grèves ouvrières contre la
guerre !
Arrêt
de travail contre la guerre annoncée pour
le Premier Mai par les dockers américains
Le syndicat
des dockers de l’ILWU a décrété l’arrêt de
travail dans tous les ports de la Côte
Ouest des Etats-Unis le Premier Mai pour
exiger la fin de la guerre en Irak et en
Afghanistan
Étape majeure
pour le mouvement ouvrier américain, le
syndicat des dockers, l’International
Longshore and Warehouse Union (ILWU), a
annoncé qu’il va fermer les ports de la
Côte Ouest le Premier Mai pour exiger la
fin immédiate de la guerre et de
l’occupation en Irak et en Afghanistan
et le retrait des troupes américaines du
Moyen-Orient. C’est la première fois
depuis des décennies qu’un syndicat
américain a décidé d’entreprendre une
action industrielle contre une guerre
américaine. Les syndicats et les
organisations ouvrières à travers les
Etats-Unis et internationalement doivent
se saisir de l’action annoncée par le
puissant syndicat des dockers de la Côte
Ouest d'arrêter le travail pour arrêter
la guerre. Et le but de telles actions
doit être non pas de faire pression sur
les politiciens bourgeois dont les mains
sont couvertes de sang – ils ont voté
pour chaque budget de guerre pendant les
dernières six années et demie – mais une
manifestation de la puissance des
travailleurs qui font marcher ce pays,
et qui peut l’arrêter net ! Premier
Mai
:
Arrêt de travail contre la guerre
annoncé par les dockers américains
(1 mars 2008)
Tollé impérialiste contre la
révocation de la licence de
diffusion des putschistes de RCTV –
Les trotskystes appellent les
travailleurs à en prendre le
contrôle
Venezuela :
Bataille autour des médias
Dans la
première moitié de 2007, il y a eu un
déferlement de dénonciations frénétiques
de la part des médias, des porte-parole
des gouvernements impérialistes et des
groupes des
« droits de l’homme »
pro-impérialistes concernant
la révocation par le président vénézuélien
Hugo Chávez de la licence de diffusion de
RCTV, le plus grand réseau de télévision
dans le pays. Au
Venezuela, les réactionnaires de la droite
dure ont mobilisé des manifs en prétendant
défendre la « liberté
d’expression ». La Ligue pour
la Quatrième Internationale met en
garde : RCTV a agi dans le passé
et continue d’agir comme instrument direct
de l’impérialisme américain. Le tollé
déclenché par les maîtres de
l’impérialisme sur Radio Caracas
Television fait partie de leurs efforts
redoublés pour renverser le régime
vénézuélien. Ce n’est pas une question de
liberté de la presse mais de défense
élémentaire contre l’agression
impérialiste. Nous appelons les
travailleurs vénézuéliens à se mobiliser
indépendamment pour imposer le contrôle
ouvrier sur tous les médias bourgeois et
sur l’économie capitaliste.
Venezuela
:
Bataille
autour des médias (juillet
2007)
Après les présidentielles,
l’offensive réactionnaire contre les
jeunes et les travailleurs
France : la droite
dure au gouvernail
Pour vaincre
Sarkozy, il faut en finir avec les
alliances de collaboration de
classes
De la campagne
présidentielle la plus épouvantable
qu’ait connue la France depuis longtemps
est sorti vainqueur le candidat qui
incarnait le plus la surenchère
électorale chauvine et l’acharnement
patronal à en finir avec les minces
acquis syndicaux qui subsistent encore
après un quart de siècle de
démantèlement de l’ « Etat
providence ». Nicolas Sarkozy
a été installé à l’Elysée pour proclamer
le décès du « modèle
français ». Cette politique
représente un consensus au sein de la
bourgeoisie française, et la candidate
« socialiste » Ségolène Royal
était en fait celle d’une coalition
bourgeoise, appuyée aussi par de petits
partis capitalistes. Comme toujours,
ce front populaire de
collaboration de classes avait
l’objectif d’enchaîner les travailleurs
à un secteur de la bourgeoisie. « Sarko » contre
« Ségo » était une compétition
entre deux postulants ayant la même
politique fondamentale, et une majorité
des électeurs a préféré l’original à la
copie. Si la campagne
présidentielle a démontré la banqueroute
d’une gauche parlementaire
« social-libérale », elle a
aussi mis à nu le cul-de-sac dans lequel
se trouve une « extrême
gauche » plongée dans le
front-populisme. La leçon du récent choc
des présidentielles, mais surtout des
luttes sociales de la décennie passée,
est l’urgent et nécessaire regroupement
des marxistes orthodoxes au sein d’un
parti ouvrier révolutionnaire
authentiquement trotskyste. France
:
la
droite dure au gouvernail (mai
2007)
Grève nationale pour exiger : police et
forces armées, dehors !
Oaxaca brûle : Épreuve de
force au Mexique
A
bas le PRI, PAN et PRD ! Rompez avec
López Obrador y son front populaire !
Formez des comités de défense ouvrière !
La
combative
grève et la rébellion de masse qui ont ébranlé Oaxaca et qui secouent maintenant tout le
Mexique, sont entrées dans leur
phase décisive. L’invasion violente de
l’Etat [de Oaxaca] avec la
Police fédérale préventive (PFP) et les
forces armées a déclenché une vague
d’opposition qui s’étende
à tout le pays et se répercute à
l’échelle internationale. Il est clair aux yeux de tous que le
déploiement de force militaire n’a pas eu –
loin de cela – l’effet d’intimidation souhaité. Le
Grupo Internacionalista a proposé que
des secteurs importants de la classe
ouvrière lancent une grève nationale
contre la répression. Ce qui empêche la
mobilisation nécessaire est surtout le
front populaire autour du PRD (Parti de
la Révolution Démocratique) et son porte-drapeau
Andrés
Manuel López Obrador.
Ce parti bourgeois essaie
d’indiguer
la
lutte
des travailleurs pour défendre les intérêts du
capital. Ensuite vient la
massacre. La clé pour que les
enseignants de Oaxaca et leurs alliés
ouvrent la voie à un soulèvement
révolutionnaire des ouvriers, des
paysans et de tous les exploités et
opprimés contre la bourgeoisie est de
combattre pour l’indépendance
prolétarienne à l’égard de tous les
partis et politiciens bourgeois. Oaxaca
brûle (10 novembre 2006)
Après les massacres à l’aciérie de
Sicartsa et à Atenco
Mexique :
Les enseignants de Oaxaca
repoussent l’assaut sanglant de
la police
Deux
semaines avant les élections
présidentielles mexicaines,
l’administration de l’Etat de Oaxaca a
monté une provocation
flagrante, évacuant violemment les
enseignants qui occupaient le
centre-ville. C’est
ainsi que la classe dirigeante mexicaine
prépare sa farce électorale, trempée du
sang des ouvriers. Mais le
gouvernement a seulement réussi à
mobiliser les enseignants, et l’évacuation
échoua. Après trois heures de bataille
rangée, les 40 000 grévistes sont parvenus
à forcer les barrages de police et chasser
les forces de répression.
Dans
ce moment il est urgent de lancer une
grève nationale contre ce gouvernement
assassin, mais surtout, il faut une
réponse politique à l’offensive de classe
de la bourgeoisie. Le Grupo
Internacionalista appèle à refuser de
donner une seule voix au PAN, au PRI, au
PRD et aux autres partis bourgeois, à
rompre avec le front populaire autour du
candidat du PRD, Andrés Manuel López
Obrador, et à forger le noyau d’un parti
ouvrier révolutionnaire.
Mexique
:
Les
enseignants de Oaxaca repoussent
l’assaut sanglant de la police
(16
juin 2006)
Provocation raciste contre les
jeunes de banlieue
France : Mobiliser la
puissance ouvrière pour
repousser l'attaque contre les
jeunes
Pas de nouveau
front populaire – Ce qu’il faut :
Un Mai 68 qui va jusqu’au
bout ! Révolution ouvrière !
Pendant dix semaines,
dans toute la France des étudiants, des
jeunes et des travailleurs étaient dans
les rues pour manifester leur opposition à
la loi du « contrat de
première embauche » qui
permettrait aux patrons de licencier
facilement les travailleurs et
travailleuses jeunes pendant deux ans. Cette
mesure anti-ouvrière était la réponse du
président Chirac et son premier ministre
aristocratique de Villepin, appuyé par le
« premier flic de la France »,
Sarkozy, à la révolte de la jeunesse des
banlieues pendant l’automne de 2005. Tout
le monde comprend qu’il s’agit pour le
gouvernement d’ouvrir une brèche pour une
offensive contre la sécurité du travail
pour tous. Finalement, le gouvernement a
du reculer. Mais alors que des millions de
manifestants ont participé dans les plus
grandes mobilisations depuis 1968, la
gauche réformiste ne cherchait que de
faciliter l’élection d’un nouveau
gouvernement de front populaire en 2007.
Ce tracte de la Ligue pour la Quatrième
Internationale propose un programme de
revendications transitoires qui mènent du
combat actuel à la lutte pour la
révolution ouvrière. France
:
Mobiliser
la puissance ouvrière pour repousser
l'attaque contre les jeunes
(mars 2006)
La condition de la victoire :
mobiliser la classe ouvrière
Québec
: bilan de la grève étudiante de 2005
Il faut forger un
parti ouvrier révolutionnaire !
L’hiver
et le printemps 2005 ont été marqués par
la plus importante grève étudiante de
l’histoire du Québec. Pendant sept
semaines au tota, plus de 200 000
étudiants et étudiantes y ont
participé. Le
gouvernement a été fortement fragilisé par
ce débrayage, l’ « opinion
publique » étant plutôt favorable aux
étudiants malgré une intense propagande
médiatique bourgeoise. Et pourtant, la
grève s’est terminée par un échec. La
défaite de cette « grève
historique » s’explique surtout par
son programme circonscrit, limité aux
revendications défensives ; un cadre
organisationnel qui ne dépassait pas les
divisions entre plusieurs fédérations et
associations en compétition ; et son
isolement de la classe ouvrière, seule
force capable de vaincre le gouvernement
bourgeois. L’enjeu principal était
l’absence d’une direction
révolutionnaire. Québec
:
bilan
de la grève étudiante de 2005
(novembre 2005)
De
l’Irak au Brésil : La libération des femmes
est possible seulement par la
révolution socialiste
Les
droits des femmes sont attaqués à
l’échelle mondiale. En Irak, les
autorités de l’occupation coloniale sont
en train d’imposer une domination
chiite, pendant qu’au cœur même de
l’empire nord-américain, le droit à
l’avortement est menacé non seulement
par les républicains de George Bush mais
aussi par les démocrates. Au Brésil, en
cette troisième année du gouvernement
dirigé par Luiz Inácio Lula da Silva et
son Parti des travailleurs (PT), on n’a
même pas gagné le droit élémentaire pour
les femmes de contrôler leur propre
corps et de mettre fin à une grossesse
non désirée. En même temps, près de 14
millions de femmes, constituant 45% de
toutes les femmes salariées, et
par-dessus tout les femmes noires,
gagnent le salaire minimum (ou moins),
un des plus bas du monde. Nous,
trotskystes insistons qu’aucun
gouvernement bourgeois ne veut ni ne
peut mettre sur pied les mesures qui
sont nécessaires pour jeter les bases
d’une véritable égalité entre les sexes
et d’une libération des femmes de leur
oppression séculaire, et que la
libération des femmes sera seulement
possible en unissant les efforts des
travailleurs hommes et femmes dans une
révolution socialiste internationale.
De
l’Irak
au Brésil : La libération des femmes
est possible seulement par la
révolution socialiste
(novembre 2005)
A bas le
méga-front populaire de Lula, arme du
capital contre les travailleurs !
Pour
combattre ses « réformes »
antiouvrières dictées par le FMI...
Nous n’avons pas
besoin d’un « nouveau parti » social-démocrate des lulistes
déçus...
Ce qu’il faut, c’est forger un parti
ouvrier révolutionnaire !
Dès
l’instant où Luiz Inacio Lula da Silva a
emménagé dans le bureau présidentiel à
Brasilia, la déception a été grande au
sein de la classe ouvrière brésilienne.
Une période de luttes ouvrières contre le
gouvernement dirigé par le Parti des
travailleurs de Lula (PT- Partido dos
Trabalhadores) s’annonce, période dans
laquelle la question clé sera la
résolution de la crise de la direction
prolétarienne. Dans sa
totalité la gauche opportuniste a donné
son soutien au PT, en dépit de son
alliance de front populaire avec le Parti
libéral et d’autres
partis bourgeois. Seule
la LQB insistait
sur
la
position
du trotskysme authentique de lutter pour l’indépendance
politique révolutionnaire de la classe
ouvrière, en refusant, comme une question
de principe de classe, de voter pour tout
candidat ou parti d’un front populaire,
qui est une formation politique
bourgeoise. Quand
Lula a commencé à
réaliser son programme dicté par le Fond
Monetaire Internationale, une partie des
supposés « radicaux » du PT sont
entrés en rébellion, pour ensuite fonder
le Parti du socialisme et la liberté
(PSOL). Cependant, cet nouveau parti veut
seulement retourner au bel temps
social-démocrate du « PT des
origines ». A
bas le méga-front populaire de Lula,
arme du capital contre les travailleurs
! (avril 2005)
Il
faudra une lutte de classe acharnée
pour battre le géant antisyndical
Le 2 août les travailleurs
du magasin de Wal-Mart à Jonquière, Québec
ont réussi à se syndiquer, dans ce qui est
maintenant la seule unité syndicalisée en
toute l’Amérique du Norde de la chaine
commerciale notoire pour ses pratiques
antisyndicales. Avec l’appui d’une
majorité solide, les quelques 170
travailleurs et travailleuses, dont 80%
sont des femmes, seront dès maintenant
représentés par les Travailleurs unis de l’alimentation
et du commerce (TUAC). Ce n’est pas
fortuit que la première victoire syndicale
contre Wal-Mart serait à Québec, où jusqu’à 100
000 travailleurs ont manifesté le 1er mai contre les lois antisyndicales
du gouvernement du Parti libéral, et dans
la région du Saguenay-Lac-St.-Jean, où se
sont déroulés des combats syndicaux
acharnés au cours des derniers dix mois. En janvier, des travailleurs
de l’aluminum à Jonquière ont occupé
l’usine de la multinationale Alcan
pendant presque trois semaines alors que
la direction de l’entreprise annonçait la
fermeture de la salle de cuve. Les
dirigeants syndicaux attendent que les
lois du travail du Québec les aideront,
mais ces mêmes lois furent utilisées pour
déclarer illégale l’occupation de l’usine d’Alcan. Wal-Mart est le plus grand
employeur des Etats-Unis et du Mexique, et
les militants syndicaux peuvent tirer des leçons pertinentes de la
lutte au Québec. L’Internationalist
s’est rendu à Jonquière pour
discuter avec les travailleurs et
travailleuses. Voici notre reportage. Attention
travailleurs
de
Wal-Mart ! Une victoire pour la
syndicalisation au Québec
(septembre 2004)
Les
bouchers Bush et Blair
bombardent Bagdad
Défense
de l’Irak ! Pour la guerre de
classe contre la guerre
impérialiste !
Mobilisons
la puissance de la classe
ouvrière pour la défaite de
l’agression impérialiste
sanguinaire !
Pour
des grèves contre la guerre !
Non à l'Etat policier !
Construisons un parti ouvrier
révolutionnaire !
Le 19 mars le président US George Bush a
déclenché l'invasion de l’Irak depuis
longtemps annoncée. L’énorme corps
expéditionnaire rassemblé par les
Etats-Unis et la Grande-Bretagne est en
marche afin de conquérir l’Irak et de lui
imposer une occupation impérialiste. Les
bombes des envahisseurs frappent la
population de Bagdad. Dans cette guerre
impérialiste de rapine et de conquête, les
ouvriers et les opprimés du monde entier
ont un côté à prendre. La Ligue pour la
Quatrième Internationale (LQI) et sa
section US, l’Internationalist Group (IG),
appellent à la mobilisation de la
puissance de la classe ouvrière en défense
de l’Irak semi-coloniale et pour la
défaite des bouchers impérialistes qui
dévastent ce pays assiégé du
Proche-Orient. Des dizaines de millions de
personnes ont manifesté en opposition à
cette guerre. Mais les marches pacifistes
inoffensives, même les plus grandes,
n’arrêteront pas les bellicistes
impérialistes. Leur boucherie ne peut être
arrêtée que par la mobilisation d’une
puissance plus grande : la puissance du
prolétariat international, qui a le
pouvoir et qui occupe la place sociale
nécessaire pour arrêter tout net la
machine de guerre. Il faut appeler à une
totale mobilisation ouvrière pour battre
les dirigeants capitalistes et leur
guerre. Les
bouchers
Bush et Blair bombardent Bagdad
(20 mars 2003)
L’axe
franco-russe-allemand n’est
pas une force de « paix
»
Pour
la défaite de tous les
impérialistes!
Mobilisation
de la puissance de la classe
ouvrière pour la défaite de la
guerre contre l’Irak!
Tract distribué par la Ligue pour la
Quatrième Internationale à l’occasion
de la manifestation antiguerre d’Amsterdam
du 15 février 2003.
Les dirigeants impérialistes des USA et
leur allié britannique sont prêts à
déclencher un carnage horrible en Irak.
Actuellement, les gouvernements
français, allemand, belge et russe
manœuvrent pour éviter une nouvelle
résolution de l’ONU autorisant
explicitement la guerre à ce moment.
Cependant, tous les impérialistes, leurs
alliés et leurs larbins ont soutenu la
résolution 1441 du Conseil de sécurité,
au nom de laquelle le massacre du peuple
irakien sera perpétré. La Ligue pour la
Quatrième Internationale déclare que
l’invasion imminente de l’Irak doit être
combattue par la mobilisation
internationale de la puissance de la
classe ouvrière, notamment par des
boycotts ouvriers du transport du
matériel de guerre et par des grèves
ouvrières contre la guerre. Défense
de l’Irak – Pour la défaite des
impérialistes ! Pour
la
défaite
de tous les impérialistes !
(15 février 2003)
Les
États-Unis préparent un
nouveau
Carnage du désert
Pour
la défaite des impérialistes –
Défense de l'Irak !
La
stratégie de « première frappe
» du Pentagone:
course
folle à une troisième guerre
mondiale
Les criminels de guerre impérialistes
sont prêts à déclencher l'apocalypse sur
les bords du Tigre et de l'Euphrate. Le
Pentagone a maintenant le feu vert par
les Partis républicain et démocrate pour
exécuter sans entraves le massacre que
la Maison Blanche a depuis longtemps
ordonné. Après le débat rituel et
l'approbation de routine du Congrès, une
farce similaire se déroulera aux Nations
unies. La Ligue pour la Quatrième
Internationale (LQI) et
l'Internationalist Group (section US de
la LQI) appellent la classe ouvrière
internationale à défendre l'Irak
et à lutter pour la défaite de la guerre
impérialiste, aussi bien sur le « front
intérieur » qu'à l'extérieur. Contre le
pacifisme bourgeois, nous, communistes,
appelons à la guerre de classe
contre la guerre impérialiste. La
« guerre antiterroriste » sans fin
proclamée par les USA est le prélude à
une troisième guerre mondiale
impérialiste. Pour
la défaite des impérialistes ! Défense
de l'Irak ! (octobre 2002)
Lettre
à la LCI
L'auteur de la lettre à la Ligue
Communiste Internationale que nous
publions ici est un ancien militant de
la Tendance Plate-forme Trotskyste
(TPT), minorité oppositionnelle dans le
Parti Socialiste de Travailleurs (PST)
algérien, section sympathisante du
Secretariat Unifié (SU) dirigé alors par
Ernest Mandel. Dans ce texte, il montre
comme la LCI a rompu avec le trotskysme
sur une série de questions décisives –
la « question russe », la question
coloniale et la perspective iskristede
construction d'un parti
leniniste-trotskyste dans le Maghreb –
pour s'enfoncer dans un centrisme de
gauche avec des paroles « orthodoxes »
creuses et des actions qui capitulent
devant « sa propre » bourgeoisie. Sa
conclusion : « Ainsi, elle ne fera
jamais la révolution, ni au Maghreb ni
en France ni nulle part. » Lettre
à
la LCI (octobre 2002)
Pour
une guerre de classe contre
la guerre impérialiste !
Elections
de guerre raciste en
France
A bas le front
populaire PS-PCF-Verts antiouvrier
et anti-immigré !
Aucun
soutien à la pseudo-opposition de
Lutte ouvrière !
Pour un
gouvernement ouvrier !
La France est un pays impérialiste en
guerre : plus de 500 militaires français
occupent l’Afghanistan, pendant qu’en
France les « forces de l’ordre » font la
chasse aux immigrés, considérés comme
des « ennemis de l’intérieur ». Mais
aucun candidat et aucun parti, même à la
soi-disant « extrême gauche », ne
s’opposent à cette sale guerre.
Néanmoins, elle est bien présente dans
le cirque électorale bourgeois hexagonal
derrière les surenchères ouvertement
racistes sur la « sécurité ». Elle s’est
concrétisée par le renforcement des
pouvoirs de police, dont Vigipirate
n’est que le haut de l’iceberg. L’«
extrême gauche » est fascinée par les
scores d’« Arlette » (Laguiller,
candidate de Lutte Ouvrière) dans les
enquêtes. Loin de lutter contre la
guerre et son front intérieur, LO avait
salué la mobilisation bonapartiste et
raciste de la police et la gendarmerie.
La LCR, pour sa part, veut
l’intervention de l’impérialisme
européen en Proche-Orient, faisant appel
aux meurtriers qui ont dévasté Belgrade
au nom des « droits humains ». Contre
ces « gauchistes » qui ont pris leur
place dans le train de bagage du front
populaire de guerre, il faut construire
un parti authentiquement trotskyste dans
la lutte pour reforger la Quatrième
Internationale. Elections
de
guerre raciste en France (avril
2002)
Chassez
l'armée et les colons
sionistes des Territoires
occupés ! Pour la
révolution ouvrière
arabe-hébraïque !
Défense du peuple
palestinien –
Pour la défaite
du « blitzkrieg »
génocide
israélien !
Le gouvernement israélien a lancé une
guerre génocide contre les Palestiniens.
Son but est de « décapiter »
l’Autorité palestinienne, de tuer des
milliers d’opposants au brutal régime
israélien et de réaliser l’« épuration
ethnique » de zones clés en Cisjordanie
et à Gaza en chassant des dizaines de
milliers de Palestiniens, qui sont
déjà des réfugiés dans leur propre pays.
La direction sioniste a reçu le feu vert
du gouvernement américain pour
déclencher cette guerre terroriste. Dans
le même temps, les USA et leurs alliés
de l’OTAN maintiennent l’Afghanistan
sous le talon de fer de leur occupation,
tandis qu’ils préparent une nouvelle
guerre contre l’Irak. La Ligue pour la
Quatrième Internationale lance un appel
urgent à la défense du peuple
palestinien contre la « solution finale
» sioniste ! Défense
du
peuple
palestinien (mars 2002)
Le
juge fédéral confirme la
condamnation truquée et
ordonne une nouvelle audience
pour statuer sur la sentence
de mort
Le
combat pour libérer Jamal
devient plus urgent
Mobilisons
la puissance de la classe
ouvrière pour la libération
de Mumia !
Il y a vingt ans, la police de
Philadelphie a tiré sur Mumia Abu-Jamal,
manquant de peu de le tuer. Il a ensuite
été victime d'une machination judiciaire
l'accusant d'avoir tué un flic et
l'envoyant dans les couloirs de la mort
de l'Etat de Pennsylvanie. Depuis lors,
son cas symbolise le caractère raciste
de la « justice » capitaliste
américaine. Le 18 décembre dernier, pour
la première fois – après des années
d'appels en justice et de mobilisations
dans la rue – un juge fédéral a déclaré
que la condamnation à mort de Jamal
était le produit d'une erreur de
procédure judiciaire. Aujourd'hui nous
avertissons: ce jugement ne lève
pas la menace d'une exécution de
Mumia. Il doit stimuler les
efforts pour mobiliser la classe
ouvrière et les opprimés afin d'arracher
ce combattant courageux contre
l'injustice aux griffes de l'Etat
capitaliste qui cherche à faire taire
pour toujours cette puissante « voix des
sans-voix ». Le
combat
pour libérer Jamal devient plus urgent
(janvier 2002)
Université
de la ville de New-York
Manifestation
contre l'« épuration de guerre »
qui frappe les étudiants
immigrés
Dans la soirée du 28 novembre dernier, à
Manhattan, quelque 300 manifestants se
sont rendus au Hunter College pour
protester contre l'augmentation raciste
des droits d'inscription qui vise les
étudiants immigrés sans papiers de
l'université de la ville de New-York
(City University of New York - CUNY).
Cette importante manifestation contre
l'«épuration de guerre», dont
l'Internationalist Group a été à
l'initiative, représente un pas
significatif vers une lutte de classe
contre cette guerre qui prend notamment
pour cibles les travailleurs, les
minorités opprimées et les immigrés «du
pays». Manifestation
contre l'« épuration de guerre »
(janvier 2002)
De
la campagne de guerre
antisoviétique à nos jours
L’impérialisme
:
Parrain
des oppresseurs des femmes
afghanes
Non
au voile ! Libération des
femmes par la révolution
socialiste internationale !
Pendant le dernier quart de siècle, le
statut de la femme a occupé le premier
plan des guerres en Afghanistan.
Aujourd’hui, les féministes et les
libéraux bourgeois utilisent
l’oppression brutale que les talibans –
des intégristes islamiques – imposent
aux femmes afghanes pour justifier le
bombardement terroriste de Kaboul par
Bush. Cependant, c’est avec
l’assentiment américain que les talibans
ont pris le pouvoir en 1996. Les alliées
actuels de Washington dans l’« Alliance
du Nord », un ramassis hétéroclite de
seigneurs de la guerre que pendant la
deuxième Guerre Froide étaient
financées, armées, entrainées et payées
par la CIA, a répandu pendant une
vingtaine d’années la terreur
contre-révolutionnaire pour la cause de
l’anticommunisme, la réaction islamique
et la perpétuation de l’asservissement
des femmes. Non seulement les féodaux
patriarcaux (des deux côtés) mais aussi
leurs parrains impérialistes, qui
prétendent défendre la « civilisation »,
sont les ennemis des femmes. La Ligue
pour la Quatrième Internationale défende
l’intervention soviétique en Afghanistan
dans les années 80, et appelle
aujourd’hui à défendre l’Afghanistan,
vaincre l’attaque impérialiste et lutter
pour l’émancipation des femmes afghanes
par la révolution socialiste dans toute
l’Asie centrale et méridionnale. L’impérialisme
:
Parrain
des oppresseurs des femmes afghanes
(octobre 2001)
Après
l’attentat aveugle contre le
World Trade Center
Les
Etats-Unis attisent
l’hystérie de guerre
impérialiste, poussent à un
Etat policier
Pour
la défaite de la campagne de
guerre US-OTAN –
Pour
la révolution socialiste
internationale!
Déclaration de
l’internationalist Group, section
aux Etats-Unis de la Ligue pour la
Quatrième Internationale
Les dirigeants capitalistes des
Etats-Unis battent les tambours de
l’agression impérialiste et de la
répression intérieure suite aux attaques
coordonnées, le 11 septembre au matin,
dans lesquelles des pirates de l’air ont
fait s’écraser des avions de ligne
contre le World Trade Center, à New
York, et contre le Pentagone, dans les
environs de Washington. Les médias
et les politiciens bourgeois d’un même
pas, exigeant des représailles
sanglantes contre celui qui est désigné
comme la cible principale de la riposte
de l’empire américain. De même
qu’en 1999 les « droits de l’homme » ont
été le cri de guerre des impérialistes
américains et européens pendant leurs
bombardements aériens terroristes contre
la Yougoslavie, c’est aujourd’hui au nom
de l’« antiterrorisme » que la bande qui
a effectué, en 1990-91, le « carnage du
désert » contre l’Irak se prépare à
écraser des pays semi-coloniaux aussi
bien que les Etats où le régime
capitaliste a été renversé.
L’Internationalist Group, section de la
Ligue pour la Quatrième Internationale,
appelle le prolétariat de tous les pays
à lutter pour la défaite de la campagne
impérialiste de guerre et de répression.
Les
USA attisent l’hystérie de guerre
impérialiste (14 septembre
2001)
Déclaration
de fusion
entre
la Ligue pour la Quatrième
Internationale et la
Revolutsionnaya
Kommunisticheskaya
Organisatsiya d’Ukraine
La Ligue pour la
Quatrième Internationale (LQI) et la
Revolutsionnaya
Kommunisticheskaya Organisatsiya
(RKO – Organisation communiste
révolutionnaire) d’Ukraine annoncent
la fusion de nos deux organisations
afin de faire avancer la lutte pour
reforger une authentique Quatrième
Internationale trotskyste, parti
mondial de la révolution socialiste.
Cette fusion a été précédée de
plus d’un an de discussions et de
travail commun sur des questions clés
qui se posent au prolétariat au niveau
mondial et en Ukraine. Ensemble, nous
nous basons sur la déclaration de
fondation de la LQI, en 1998.
Déclaration
de
fusion
entre la LQI et la RKO d'Ukraine
(26 juillet 2001)
Pour
un gouvernement ouvrier et
paysan!
Algérie : Kabylie
en révolte
Contre
le pouvoir assassin et la
réaction islamique, une seule
solution: la révolution
prolétarienne!
Le 18 avril Massinissa Guermah, lycéen
de 20 ans, est exécuté de sang-froid
dans une gendarmerie à Béni-Douala, près
de Tizi Ouzou. Dès lors la région est
bouleversée par des heurts quotidiens
entre les forces dites « de l’ordre » et
une population en colère. Plus qu’une
protestation ou des émeutes, c’est une
vraie révolte contre le régime
militaire, la plus importante depuis le
soulèvement d’octobre 1988. Ce n’est pas
seulement contre « le pouvoir » qu’ils
s’insurgent, mais aussi contre les
politiciens bourgeois kabyles qui
servent de pompiers du système. Pour
éviter que l’issue de cette rébellion
soit le renforcement du le front
populisme berbériste ou la résignation
face à la dictature, ou encore que la
réaction islamique prenne pied en
Kabylie, il faut lutter pour une
direction prolétarienne, communiste et
internationaliste.
Première
partie
Combat contre la mal-vie et la
hogra
La banqueroute du nationalisme
kabyle
« Concorde civile » avec les
islamistes pour appuyer le
pillage impérialiste
Socialisme ou barbarie: la
paupérisation de l’Algérie
Révolte
en
Kabylie
(1ère
partie) (juin 2001)
Deuxième
partie
La classe ouvrière dans la
tourmente
A bas le Code de la Famille!
Pour la libération des femmes par la
révolution socialiste!
Le trotskysme contre la gauche
opportuniste
Forger des vrais partis
trotskystes sur les deux côtés de la
Méditerranée!
Révolte
en
Kabylie
(2ème
partie) (juin 2001)
Défense du peuple
palestinien!
Les
dirigeants israéliens preparent
la guerre totale
Après l’éclatement de la seconde intifada
en septembre 2000, les dirigeants
israéliens de tous les partis ont conclu
qu’il n’y avait aucune raison de maintenir
la fiction de l’autonomie palestinienne.
Si le « processus de paix » d’Oslo est
mort, beaucoup de gens posent la question
: Qu’est-ce qui va le remplacer ? La
réponse est : la guerre, plus exactement
une guerre d’expansion pour démembrer les
« Territoires », annexer une fois pour
toutes de grandes parties de la « Judée »
et de la « Samarie » et démanteler
l’Autorité Palestinienne, dont l’utilité
pour les sionistes a vécu.
Les
dirigeants
israéliens préparent la guerre totale
(juillet 2001)
Défense
du peuple palestinien!
Pour
une république arabe-hébraïque
au sein d'une fédération
socialiste du Moyen Orient!
La défense de la population
palestinienne assiégée demande une lutte
internationaliste contre tous les
gouvernements capitalistes, les
impérialistes « démocratiques » et leurs
satrapes semi-coloniaux. Cela veut dire
surtout une lutte pour faire éclater
Israël de l’intérieur, pour que les
travailleurs hébraïques rompent avec le
sionisme et se joignent à leurs frères
et sœurs de classe palestiniens dans une
lutte commune pour la révolution
prolétarienne.
Première
partie
La mystification du "processus
de paix" d'Oslo
Deux peuples, une terre
Défense
du
peuple
palestinien (1ère partie) (février
2001)
Deuxième partie
Le marxisme et les peuples
interpénétrés
Pour une fédération socialiste
du Proche Orient!
Défense
du
peuple
palestinien (2ème partie) (février
2001)
Déclaration
de la Ligue pour la Quatrième
internationale
La déclaration de la
fondation de la Ligue pour la Quatrième
Internationale, adoptée le 6 avril 1998
par l'internationalist Group (Etats-Unis
et Méxique), la Liga
Quarta-Internacionalista do Brasil et le
Groupe internationaliste (ex-Fraction
Révolution Permanente) en France. Déclaration
de la Ligue pour la Quatrième
Internationale |